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Une Photographie Fictionnelle

Non pas au sens de raconter une histoire mais plutôt de donner un corps pictural aux questions de notre époque.

Avec le montage et la retouche numérique au centre de nouvelles pratiques, on ne parlera plus tout à fait de photographie, encore moins de photographie sociale mais plutôt de fiction sociale. Aujourd’hui l’objectif et le subjectif s’entremêlent si naturellement que nous nous accommodons déjà de toutes les manipulations. Et si nous en discernons les stratagèmes, c’est aussi que les photographes n’ont pas attendu et se sont appropriés les nouvelles technologies comme d’un nouveau langage. Explorant des voies multiples, les voici dans le débat d’idées à distordre et redimensionner la réalité non pour de simples considérations esthétiques mais pour en signifier ses contradictions. Prospective sociale, écologique ou sociétale, cette photographie s’engage, fait sens et démontre qu’elle est beaucoup plus qu’une image.

Mais toujours une photographie, ou plus exactement son clone. Lumière, cadrage et point de vue tout comme dans un usage classique. A la différence près que le processus diffère et que la retouche ou plutôt la post-production retarde le moment des choix et multiplie les possibilités. Comme en peinture, la vraie question est d’avoir à décider de tout et de savoir à quel moment le travail est terminé.

 

Et comme dans tout art, la pratique évolue jusqu’à déborder du cadre initial. En produisant ses propres impuretés elle régénère et enrichit l’ensemble. La photographie n’a donc d’autre choix que de continuer à s’ouvrir et à intégrer de nouvelles approches au risque de piétiner dans sa propre mythologie.

Texte Séries

Terra Incognita

 

Il est des paysages qui n’en sont pas vraiment. Banals, anonymes et donc peu dignes d’être immortalisés. C’est pourtant cette qualité qu’a choisi l’Europe pour se représenter sur ses billets de banque. Pas de figures illustres, pas de monuments iconiques ou reconnaissables. En cherchant le consensus pour ne privilégier personne, la banque centrale réussit surtout à souligner l’absence d’identité européenne. Sans repères ni symboles ancrés dans la mémoire de ses citoyens, elle amplifie délibérément l’idée d’un continent théorique, véritable terra incognita pour ses habitants.Restent quelques fragments de ponts, frontons ou vitraux dont on ne saura jamais rien. Ni l’origine, ni l’algorithme qui les a créés. Tels qu’ils sont imprimés sur papier fiduciaire, l’ensemble suggère des paysages sans âme, presque apatrides tant ils semblent détachés de toute appartenance au réel. Les photographies qui suivent reprennent la même idée, anonymat, neutralité, interchangeabilité. Des natures mortes sur le même fond que l’on pourrait recomposer à l’infini. Compositions historiques sans histoire ou géographiques sans géographie. Tout un univers de possibles sans autre finalité que de nous apprendre que nous sommes précisément nulle part.Ou bien au contraire au cœur d’une métaphore qui voudrait que l’Europe nous échappe dès lors que notre curiosité de citoyen voudrait s’en approcher.

 

Sweet Home

A l’heure où des populations civiles sont obligées de fuir pour échapper aux dérèglements de la planète, d’autres plus privilégiées discourent sans relâche sur la menace migratoire. Même si nous comprenons l’enchainement qui lie notre modèle de société à la destruction du monde, nous persistons à vouloir profiter seuls de biens que nous devons à notre naissance.

Et à les protéger pour ne pas avoir à les partager. Il convient donc de s’organiser pour éloigner l’étranger, cet ennemi naturel prêt à nous envahir, voire nous remplacer. Lui interdire tout sentiment d’appartenance à la nation, son passé, sa gloire, sa culture mais aussi ses ressources.

La photographie nous plonge ici dans un monde inquiet qui se barricade pour atteindre cet unique objectif. Une société sous influence qui s’emmure dans une attente morbide au prix d’avoir à renoncer à sa philosophie et à sa propre conception du bonheur. Une société rétrécie et polluée par l’individualisme, la consommation et l’obsession de la sécurité. Une société orpheline de ses propres Lumières qui en faisait pourtant sa fierté.

Ces images font suite à la série Welcome réalisée en 2015. Coïncidences visuelles troublantes avec le confinement que nous venons de vivre, elles préfigurent une société potentiellement victime d’un mal encore plus insidieux.

 

Hotspots

Il y a cinquante ans naissait le tourisme industriel. Avec lui disparaissait un peu l’idée de voyage au profit d’une consommation plus festive et immédiate. Disparaissait un peu aussi l’individu, le temps long et certains diront l’aventure, les rencontres et l’inattendu. Aujourd’hui tel un produit qu’on achète, le voyage est normé et répond aux exigences sans cesse renouvelées d’opérateurs soucieux d’enrichir l’expérience client.

A Paris, culture, shopping et gastronomie sont les incontournables mais certains se lassent un peu de ces passages obligés. On les appelle les touristes individuels. Ceux là, soient qu’ils connaissent déjà ou qu’ils fassent preuve de témérité, se risquent à fréquenter d’autres quartiers. Dans cette série d’images, nous les voyons dans des banlieues qu’on leur décrit parfois comme des « no go zones ». Sur la foi d’un guide confidentiel ou d’un simple conseil d’amis, les voici à la découverte de paysages urbains non balisés, d’architectures non officielles. A la recherche d’un frisson peut être ou d’un trophée qu’ils montreront fièrement à leur retour.

Ils n’auront donc pas pris les chemins conçus pour eux et visiblement ne s’en plaindront pas. Tout juste seront ils surpris de se retrouver quand même si nombreux et de croiser d’autres touristes avec le même air un peu perdu qu’au Louvre ou à Versailles.

 

 

Games Code

Le propre du jeu a toujours été de donner l’illusion du choix et de la puissance sur le cours des choses. Sur ce principe et dans le contexte technologique actuel, l’illusion virtuelle apparait aujourd’hui comme le chemin le plus évident pour échapper au monde ordinaire et à ses frustrations quotidiennes.

Les plus grandes compagnies ont vite compris l’intérêt qu’elles pouvaient retirer de cette aspiration universelle. En proposant à la vente des univers où le client est un héros ou un aventurier aux multiples péripéties, elles ne font évidemment pas que s’enrichir, elles s’emparent de l’imaginaire individuel. Le canalisent, le dirigent comme si il y avait un danger caché à ce que les individus pensent, imaginent ou s’amusent tout simplement par eux mêmes.
C’est donc tout bénéfice pour le système. Outre le profit, si la compétition apparait comme un jeu, elle rend d’autant plus acceptable sa transposition dans un monde réel et social. Un monde où le score et les trophées de pacotille finiront par décider du destin de chacun.

Dans ces images, les joueurs sont représentés à l’intérieur des scènes qu’ils sont censés vivre via leurs écrans. Ce dispositif dit assez bien la confusion des esprits mais aussi l’extrême solitude d’individus en proie à des hallucinations. Comme une drogue en effet, ces jeux se révèlent addictifs au point parfois d’une peur irraisonnée du monde réel, premier pas d’un retrait social radical et définitif.  

Ainsi loin d’échapper aux contingences du quotidien, le « gamer » peut donc entamer une descente aux enfers. Pendant qu’il est occupé par un monde de chimères, d’autres organisent la société comme ils l’entendent. La solution raisonnable serait de jouer avec modération comme c’est d’ailleurs préconisé par les fabricants. Mais le mieux serait encore de se regrouper et d’inventer d’autres mondes justement…


In Memoriam

 

Perdus dans d’immenses friches industrielles ou agricoles, des visiteurs étrangement arrêtés semblent dans la contemplation d’un autre temps. Celui d’un monde plus rassurant où le travail était dur mais au moins ne manquait pas.  
Vestige d’une époque révolue, ce paysage construit de la main de l’homme mute rapidement et finira par disparaitre. S’il dessine encore la périphérie de nos villes, nous ne savons pas encore ce que créeront vraiment les nouvelles technologies en terme d’environnement. En changeant de nature, le travail change d’espace. Plus dispersé, plus caché, en devenant virtuel, son territoire n’est plus clairement identifiable. Moins rassurant, moins physique il ajoute à la complexité du monde et à l’angoisse de la survie.

Il y aurait donc urgence à parcourir ces terres promises à disparition. Avec ironie In Memoriam se projette dans un futur proche où des visites y seront même organisées. Comme pressés par le temps nos visiteurs auront conscience de regarder les derniers instants d’un cycle qui s’achève. Nostalgie ou peur de l’avenir, ils devront quand même payer pour se poser la question.


Welcome

 

Les crises récentes au Moyen Orient ont décuplé les craintes d’invasion migratoire dans un contexte ambiant de terrorisme et de marasme économique. Elles ont surtout libéré le discours raciste, sécuritaire et liberticide, et propagé l’idée d’une identité nationale séculière et inamovible.
C’est donc une patrie en danger qu’il faut défendre en commençant par la fermeture des frontières non seulement physiques mais aussi culturelles et religieuses. Loin des idéaux de tolérance, d’accueil et d’universalisme, le discours de la République tend à se réduire à une potion amère avec la peur comme agrégat et le passé pour seul idéal.

Intitulée Welcome, cette série prend le parti d’illustrer la dérive actuelle de nos esprits. Nous y parcourrons des territoires sur-protégés et réservés aux seuls ayant-droits. Si défendus qu’ils en deviennent inhabitables et c’est là le paradoxe. Maisons murées, villages fortifiés, tranchées et autres murs, nous finirons par rejeter tout le monde avant que le monde nous rejette.

 

 

Enjoy & the City

Comme d’autres capitales au passé prestigieux, Paris semble figé dans son développement et son architecture. La muséification est en route et le typique préservé. Surtout que rien ne bouge…, si ce n’est aménager aires de loisirs et espaces verts à l’attention de privilégiés et de touristes aux poches pleines.

Non qu’il faille s’opposer à la sauvegarde du patrimoine ou au progrès environnemental mais que dire d’une ville qui se vide pour n’être plus qu’un écrin attractif ? Que dire d’une obsession pour le passé et les loisirs, faut il y voir justement la seul plan crédible pour séduire les bourgeois-bohèmes, les étrangers et remplir les caisses ?

Si rien ne bouge, les architectes continueront à ne rien construire d’ambitieux ni de moderne. Ce que d’autres villes comme Londres ont pu faire, nous ne le verrons jamais, Beaubourg aura été l’ultime réalisation d’envergure au centre de la ville. Paris continuera à décliner sur sa pente douce. Et les banlieues de plus en plus lointaines ne cesseront de gonfler pour accueillir les moins aisés.

Empruntant à l’imagerie publicitaire des promoteurs immobiliers, ces photos imaginaires témoignent du conservatisme et du manque d’audace d’élites nostalgiques tournées vers le passé et leur bien être. Elles nous interrogent également sur nos propres blocages et réticences à imaginer la ville de demain.


Personal Data

Ignorance, négligence ou complaisance, nous confions des pans entiers de notre intimité à qui veut bien la recueillir. Réseaux sociaux mais aussi sites marchands, nos données sont compilées, analysées et exploitées en toute opacité.

Partant de ce constat, Personal Data met en images un monde sans véritable frontière entre l’espace privé et l’espace public. Tour à tour voyeurs ou victimes, les images dénoncent le consensus d’une société basée sur le contrôle, la surveillance et la marchandisation de l’information.

Reste à savoir qui de notre inconscience ou des nouvelles technologies s’attaque le plus aux idéaux de liberté. Sans doute les deux, ce qui en fait assurément un des pires cocktails jamais inventés.


 

Coïncidences
 

Des nombreuses facettes du monde, nous regardons souvent celle qui nous est  suggérée en premier.

Ici, par de multiples dispositifs d'images dans l'image, la réalité tend à devenir une apparence. Elle coïncide avec ce que nous devons voir, pourtant elle nous plonge dans une troublante incrédulité. Comme si tout était spectacle, jeu ou questionnement, notre rapport au monde semble le fruit d'une manipulation bien orchestrée. Avec sa puissance de feu médiatique, notre société nous conduit à un aveuglement progressif et nous rend perméables aux illusions d’optique et donc  à toutes les propagandes.

Réalisées à Sète avec le soutien de la galerie Dock Sud, elles sont autant d'occasions de parcourir la ville que de pénétrer dans l’étrange.


Images de Marque

Avec ses dieux, ses fidèles et ses rites, le shopping s’apparente à une religion de la
matérialité. Dans cette nouvelle mythologie, les marques s’affrontent à coups
d’images et de logos ne laissant au public que l’illusion de désigner les vainqueurs.

En écho à ce déferlement de moyens, cette série nous projette dans un monde
encore plus organisé pour orienter nos désirs. Une invasion marchande et publicitaire que rien ne semble arrêter, pas même à la porte des églises. Dans un enchainement de projets encore imaginaires, se profile une fable inquiétante sur le consumérisme et la sur-information.

En s’aventurant ici sur le terrain de la fiction, la photographie se veut prospective, elle quitte le temps présent pour regarder vers le futur.

 

 

Paysages Intérieurs

Parce que nous sommes des êtres multiples, complexes et inconstants, notre perception de la réalité évolue suivant l’heure, l’endroit ou simplement notre humeur. Ainsi de nos pensées qui débordent parfois, envahissent le champ visuel et viennent le perturber jusqu’à produire comme des images mentales ou virtuelles dont nous sommes les uniques spectateurs.

C’est de ces collisions dont il est question ici et c’est pourquoi nous parlons de paysages intérieurs. Parler de paysage d’ailleurs, c’est souvent évoquer une beauté perdue, celle des vallées verdoyantes de notre enfance, des bords de mer et des couchers de soleil. Rien de tel dans les images, plutôt des industries, des ports, des banlieues comme pour nous rappeler à notre vécu quotidien. Un environnement industriel et urbain longtemps à l'ombre de l’idéal esthétique mais qui s’impose aujourd’hui dans nos imaginaires à mesure que nous y vivons.

Est ce à dire que nos pensées, nos rêves sont en partie le produit de notre environnement ? Les images disent bien autre chose. Ce n’est pas la beauté qui crée un paysage mais simplement sa contemplation.





Rivieras

L’univers maritime et les grands ports de commerce en particulier gardent un évident pouvoir de fascination. Sans doute parce qu’ils sont reliés à l’idée de voyage et qu’ils sont bordés de friches pleines de mystères.

Passage en revue donc de quelques uns d’entre eux principalement situés dans le nord de la France et en Belgique. Urgence photographique aussi car les ports changent vite, se mécanisent et se désertifient. Se ferment également et nous obligent parfois à contourner clôtures et barbelés.
Reste qu’aucun ne ressemble tout à fait à l’autre. Parfois des traces d’habitat s’y accrochent mais cela tend à disparaitre.

Loin du tumulte d’autrefois, du folklore de Brel ou de Tintin, il fait encore bon de s’y perdre un peu. Pour combien de temps ?


Bluesy…

C’est une musique douce
Et nostalgique
Se perdre dans la plaine
Et dans le gris du ciel.

Une impression de calme
Un tempo lent,
Un road movie peut être…

Parfois on croit prendre des photos
Ce sont elles qui nous prennent
Curieux miroir,
Se croisent l’intime et le territoire.


Cinecittas

Cinecittas, parce qu’ici les villes sont éclairées comme dans un film. Réduites à un décor, artifice pour souligner ce qu’elles sont justement, le lieu de tous les possibles.

Libre à chacun d’écrire son scénario, de se projeter à Paris, Berlin ou Chicago. Dans la lumière des nuits américaines, l’ordinaire s’améliore, tout devient fiction, fantasme ou palpitation.

Qu’on le veuille ou non les projecteurs finiront par s’éteindre, tout a une fin même au cinéma.


 

Série Blanche

Blanche et calme comme l’atmosphère du Nord et son ciel hésitant. A l’inverse d’une brochure, la couleur y est claire, presque désaturée. C’est la magie de ces paysages, stations balnéaires d’Ostende à Honfleur.

Pays discrets, on dirait qu’ils se préservent de toute publicité. Parce qu’ils n’en ont pas besoin et qu’ils ne manquent pas d’adeptes. Bourgeois et couches populaires semblent s’entendre pour une fois et partager cette même douceur enveloppante.

Une ivresse revitalisante, un cocktail à base d’iode, de lumière et de grands espaces.


Tokyo Line

A vrai dire Tokyo n’est pas une belle ville. Le contraire de ses habitants toujours tirés à quatre épingles. Plus qu’ailleurs les femmes y sont élégantes et maquillées, les salariés cravatés et les ados total fashion.

Un peuple toujours dans l’action et visiblement content de l’être. Quand il ne travaille pas, il  semble consommer son temps libre. Curieux de tout, l’enthousiasme est palpable jusque dans la moindre échoppe. Une société visiblement heureuse et sans violence apparente.  

Loin de la crise et de la déprime occidentale, c’est ce qui frappe quand on arrive ici. Première impression donc, premiers clichés.


Sport Dimanche

A croire que tout le monde se lève tôt le Dimanche. Ou court après le ballon, qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il neige. Restent quelques inconditionnels de la couette qui seraient étonnés d’observer ces trop pleins d’énergie.

Pour la plupart, ces images ont été prises aux portes de Paris sur les stades municipaux.
Quand on me voit, ça m’arrive, on m’interpelle et on me demande si je travaille pour « l’Équipe ».

Bonne ambiance donc, on y rêve Zidane autant que Ferrari. Ces images sont aussi un merveilleux moyen de montrer la ville. Au départ je suis entré dans ces stades pour avoir le recul nécessaire et ces terrains étaient une bonne opportunité.

J’avoue, j’y suis retourné admiratif devant ces gens qui se levaient le matin et savaient s’amuser.


 

Bonnes Fêtes

Avec de nouveaux éclairages à diodes, les communes tendent à remplacer leurs illuminations de Noel. Heureusement, on en trouve encore tout autour de Paris et contrairement aux nouveaux équipements, on peut les voir le jour.

En vérité c’est un fil rouge, juste un prétexte pour franchir le périphérique. Et comme on s’y attend, le père Noel a bien du mal à réchauffer l’atmosphère. Face aux cités, les guirlandes disent à merveille le désespoir et la faillite d’une architecture de masse.

Comme souvent les images sont plus fortes que les discours.


Low Coast

Il y a comme un air d’Amérique dans les centres commerciaux. Parkings, couleurs vives et archi-toc, tout est fait pour attirer le client. Périphériques en général, ces territoires semblent échapper à toute tradition locale.

C’est qu’ils sont l’expression même de la modernité. Ou de celle que nos élus ont bien voulu favoriser pour le bonheur des citoyens et des finances publiques. Non par miracle donc, ils ont foisonné à travers le pays défigurant entrées et sorties de villes, même les plus charmantes.

Reste qu’il faut commencer à les regarder comme une survivance du rêve américain.
En effet le modèle est menacé tant par le commerce électronique que par la sensibilité grandissante de ces mêmes élus aux questions d’environnement.

Lieux éphémères alors, il suffit de le dire et déjà on les voit autrement.
















 

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